Parce qu’il fait froid et qu’il n’y a aucun mal à cocooner chez soi avec un film réconfortant, un plaid et quelques suavités à portée de main. Mais quels films ? Avec qui ? Comment ? Petite sélection par nos soins, en toute subjectivité.
Voici notre seconde fournée : « Après la dinde (avec le digeo et la belle-mère) ».
À suivre : « Après une engueulade en famille » et « Sous la couette, en mode régressif ».
The Party
de Blake Edwards
Pour le coquelet de Peter Sellers empalé sur le diadème de la convive d’en face.
Downton Abbey
série créée par Julian Fellowes
Parce que personne ne fête Noël comme eux et qu’on peut faire passer en douce à la belle-mère qu’elle a des faux-airs de l’insupportable Dowager Countess (mais que Maggie Smith, elle, a la classe !).
Ratatouille
de Brad Bird
Pour la poésie, la délicatesse, la vision de Paris et l’ode à la gastronomie française.
Le Père Noël est une ordure
de Jean-Marie Poiré
Pour le kloug, les doubitchous de Monsieur Preskovitch, la bourriche d’huîtres de Zézette épouse X et pour « Faut répondre par OUI ou par NON, alors forcément ÇA DÉPEND, ça dépasse ! ».
Chantons sous la pluie
de Stanley Donen et Gene Kelly
Pour garder l’esprit et la patte légers, et pour la rencontre avec la déesse Cyd Charisse.
Femmes au bord de la crise de nerfs
de Pedro Almodovar
Pour le gazpacho assommant de Carmen Maura (on ne sait jamais, la recette peut servir !).
Le Sauvage
de Jean-Paul Rappeneau
Pour Catherine Deneuve assommant un poursuivant, puis s’inquiétant naïvement de son sort.
Himalaya, l’enfance d’un chef
de Eric Valli
Pour s’endormir discrètement devant des paysages fantastiques, sur une musique envoûtante.
Le Festin Chinois
De Tsui Hark
Pour ceux qui auraient encore faim et qui préféreraient la trompe d’éléphant ou la patte d’ours aux habituelles profiteroles de mamie.
L’Impossible Monsieur Bébé
de Howard Hawks
Pour les fringues déchirées, la marche collé-serré de Cary Grant et Katharine Hepburn, et la chanson qui calme le félin : “I can’t give you anything but love…”.
Piège de cristal
de John McTiernan
Parce qu’Alan Rickman (Alan, forever…). Parce que que “Now I have a machine gun, ho ho ho” ET “Yippee-ki-yay” devraient toujours être du champ lexical de Noël !