Phil Tippett sous LSD pendant le Retour du Jedi

Le responsable des effets visuels de Star Wars est un sale junkie

Stade 1 de la toxicomanie
La contamination

Star Wars Retour Jedi Ackbar LSD Phil Tippett Return George Lucas
Un homme poisson qui parle. Amiral qui plus est. Nous sommes au stade 1 de la toxicomanie et déjà les effets se font ressentir.

Tout d’abord, au cas où ma grand-mère lit cette news (ce qui m’étonnerait grandement étant donné que nous sommes ici sur l’Internet, donc sur l’Ordinateur), je préfère préciser que les drogues sont déconseillées, majoritairement illégales, dangereuses et caca-boudin.

Fin de l’article
(toujours dans le cas où ma grand-mère lirait l’article ; vous, vous pouvez continuer).


Stade 2 de la toxicomanie
L’initiation

Star Wars Retour Jedi Rancor LSD Phil Tippett Return George Lucas
Stade 2 et on commence à rentrer dans le lard du WTF. Ça, a jeun, jamais.

Les drogues. C’est principalement le contexte et la fréquence de consommation qui en feront l’une des pires expériences de votre vie (ex-æquo avec Le Spa à remonter dans le temps 2). Pour certains en revanche, les drogues permettront de développer l’inspiration créative et l’imagination.

“I took LSD when I was working on Return of the Jedi. And it was fine.” –  Phil Tippett

Stade 3 de la toxicomanie
La confirmation

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« – George, j’ai une idée pour Jabba ! Un gros lézard de 3 tonnes qui fume la chicha ! – Phil. Descends de ma table. »

Le responsable des effets visuels de Star Wars, Phil Tippett, a confié à Vice (vidéo en fin d’article) avoir consommé du LSD en travaillant sur le Retour du Jedi. Au vu du résultat, je ne peux qu’appuyer sa démarche et remercier qu’un mec se bousille la santé pour que je puisse voir prendre vie le Palais de Jabba 147 fois en VHS.


Stade 4 de la toxicomanie
L’intoxication

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« – Et il pourrait avoir un meilleur copain singe-lézard, entre Kermit et Gizmo, et ils rigoleraient ensemble ! – Phil. Descends. De. Ma. Table. »

L’Oncle Phil explique très simplement que cette drogue (mot qui n’est officiellement plus utilisé chez les gens cool depuis 1976. « Cool » étant lui-même un mot disparu du langage courant), l’aidait à se calmer sur ce qu’on devine être le plus gros générateur de stress du monde, et facilitait son processus créatif sur le tournage.

“It was, like, very calming. And so I decided to go back to work. When I walked into the blue-screen stage, it was like, ‘Ahhh.’ I took way too much.”

Stade 5 de la toxicomanie
La résignation

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Stade 5 et plus aucun espoir de logique ou de retenue. Le LSD est à présent dans l’ADN du consommateur.

Couronné par un Oscar en 1984 pour le troisième épisode de ce qui est la plus belle création humaine depuis les jardins suspendus de Babylone, Phil Tippett ne doit certainement pas regretter son MAUVAIS COMPORTEMENT DE JUNKIE (je sais que tu es encore là ; bonne fête mamie).


Stade 6 de la toxicomanie
L’acceptation

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Quand tu commences à animer des nounours en pagne pour gagner ta vie, c’est que ça va pas si bien. Pire idée du film, pire idée de la saga. T’en a trop pris, gros.

Après le Retour du Jedi, Tippett s’est occupé — très mal d’ailleurs, vu le bordel qu’il y a eu sur Isla Nublar — des dinosaures de Jurassic Park, du RoboCop de RoboCop ou des Arachnides de Starship Troopers : le gars n’a clairement pas décroché, et il aura beau dire : « Non, je vous jure, j’étais clean. » Nan mec, t’étais pas clean.

 


En bonus, ladite vidéo de Vice sur Phil Tippett, sa vie, son œuvre et ses dinosaures géants.