Les immanquables de janvier 2020

Les films recommandés par la Bande !

Ils sont réussis, beaux ou bouleversants : ce sont les « immanquables » de ce premier mois de l’année, des films plébiscités par BANDE À PART et toujours à l’affiche  : courez-y !

Séjour dans les monts Fuchun

Splendeur sur le fleuve. Premier jour de l’année et déjà une pépite en salle. Long-métrage inaugural du parcours d’un jeune prodige chinois : Gu Xiaogang. Dépaysement garanti et cinéma au sommet de son art. Lire notre critique

 

Swallow

La boule au ventre. Un magnifique film d’horreur sur les divers plaisirs procurés par la maladie du pica. Lire notre critique

 

1917

L’art de la prouesse. S’appuyant sur les souvenirs d’un membre de sa famille, Sam Mendes narre l’histoire d’une mission quasi impossible, menée par deux soldats britanniques, pour empêcher la mort de 1600 de leurs camarades. Une prouesse technique impressionnante, mais dépourvue d’engagement humaniste. Lire notre critique

 

Scandale

Loyauté et minijupes. Fiction sur la toxique emprise que le président de Fox News exerça sur ses journalistes femmes, Scandale affirme avec énergie que les temps changent. Lire notre critique

 

Les filles du Docteur March

Après son premier film, Lady Bird, remarquablement réussi et couronné de succès en 2017, Greta Gerwig s’attaque, avec talent, à une énième adaptation cinématographique du très célèbre roman de Louisa May Alcott, Little Women. La réalisatrice se place dans la continuité de son premier long-métrage en proposant un divertissement grand public à la fois raffiné et maîtrisé. En choisissant de revisiter ce roman, ce sont divers genres du cinéma que Greta Gerwig explore : ceux du mélo et du film d’époque en costumes, entre autres. Mais, si le film brille par son esthétisme moderne, nous attendions de la cinéaste, connue pour son engagement, une réécriture plus féministe qui, à l’image de la mise en scène, nous renvoie un écho moderne et actuel de cette histoire. Little Women n’en demeure pas moins, notamment grâce aux performances de Florence Pugh et Saoirse Ronan – qui était déjà la merveilleuse Lady Bird du film éponyme—, une œuvre élégante. (Lucas Schrub)