Mon bel oranger

Zézé n’est pas un petit garçon comme les autres. Il croit au ciel, il croit aux songes, il croit aux contes, il s’échappe. Il fuit la trop grande rudesse du monde. Il croit qu’un cheval blanc le transporte dans un pays merveilleux, au galop d’une course fantastique. Il rêve éveillé, le petit Zézé, enfant battu, par un père au chômage toujours ivre. Il reçoit des coups, privé de l’amour des siens, qui voient en lui un petit diable, insolent et espiègle, qui n’écoute rien. Mais Zézé a pour lui un cœur d’or et un arbre vert, son bel oranger, son confident et son refuge. Bientôt, Zézé croisera la route d’un vieil homme solitaire avec lequel il se liera. Il découvrira avec lui et l’amitié et la mort.
Le réalisateur brésilien Marcos Bernstein adapte le beau roman autobiographique de José Mauro de Vasconcelos, classique de la littérature jeunesse. Entre lumière et clair-obscur, il filme à hauteur d’enfance cette histoire triste et fabuleuse. Un formidable duo joue ce récit intime et délicat : le vétéran José de Abreu et le petit Joao Guilhermé Avila. Longtemps après, on pense à eux, à lui, à Zézé, bouleversant et solaire.