L'interview minutée de Eric Toledano et Olivier Nakache

Le sens de la fête

“C’est une des scènes qu’on a préféré tourner, monter et écrire parce que c’est une espèce de nuancier de sentiments. Comme vous le dites très justement, on commence par le trouver très ridicule, ensuite on est touché par lui et ensuite on est totalement horrifié par ce qui lui arrive.“

 


Post Scriptum : Dans cet entretien, il est souvent question de RBS, radio pour laquelle j’ai commencé les “Interviews minutées“ il y a bien des années et qui continue à les diffuser : c’est dans ce cadre qu’on s’est rencontrés pour la toute première fois avec Eric et Olivier (ben oui, depuis le temps, on s’appelle par nos prénoms, hein), c’était en 2004 pour Je préfère qu’on reste amis. Depuis nous nous sommes retrouvés à chacun de leurs nouveaux films… A suivre !

Le système minuté

Il s’agit de laisser jouer le hasard. J’ai arbitrairement décidé de noter ce qui se passe aux 7’, 42’, 70’ et 91’ minutes des films et de soumettre ces moments aux réalisateurs et acteurs venus en faire la promotion.

L’idée est d’être vraiment très précise dans ces descriptions afin que mon interlocuteur puisse réagir au maximum d’éléments, selon ce qui lui importe le plus (le son, les cadrages, les couleurs, etc.). Le choix des mots a son importance également et il arrive que je me fasse reprendre, c’est très bien comme ça.

Chacun s’approprie l’exercice comme il l’entend, mais au final on arrive presque toujours à parler du film de manière concrète, en contournant légèrement le train-train promotionnel.

On pourrait dire que le résultat est à mi-chemin entre la bande-annonce et le commentaire audio, tel qu’on en trouve sur les suppléments DVD.

Par ailleurs, ces entretiens sont « neutres » : que j’ai aimé ou non les films n’entre pas en ligne de compte, il s’agit avant tout de parler cinéma, sans a priori.