15 suites de films qui existent dans le plus grand secret

Partie 2

Entre la sortie prochaine de Kung-Fu Panda 3, de l’intriguante suite de Cloverfield ou encore de Captain America : Civil War, on remarque que les sequels ont plutôt le vent en poupe, constituant environ 25% des sorties cinés de l’année.

Le reste étant équitablement réparti entre les films de l’écurie Marvel (25%), les remakes des films des années 80 (25%) et les films avec Léa Seydoux (25%).

C’est donc l’occasion de vous ressortir quelques suites de films dont vous n’avez probablement pas entendu parler, et qui n’auraient jamais dû voir le jour (Partie 2).


Terminator 2 / Shocking Dark – Spectres à Venise (1990)


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Vous pensiez que James Cameron avait réalisé Terminator 2 ? Enfin, qu’il était le premier à avoir réalisé Terminator 2 ? Et bien oubliez ça.

Sorti chez nous sous le titre Shocking Dark – Spectres à Venise, Terminator 2 a vu le jour un an avant la suite officielle de James Cameron. De plus, ce Terminator 2 n’est pas vraiment une suite de Terminator, mais plutôt un remake nanardesque d’Aliens : Le retour (toujours de James Cameron). Vous suivez ?

Être plagié, ça arrive. Mais se faire pomper deux films en une fois, c’est carrément la loose.

À 10 ans, James Cameron c’était la victime de l’école. Du genre à perdre sa carte de cantine tous les mardis, et à se faire piquer ses copies doubles à coups de mandales.


Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain 2 / Le Battement d’ailes du papillon (2000)


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Petit exception ici, car Le fabuleux destin d’Amélie Poulain 2 n’est pas réellement une suite. Enfin si. Mais pas en France.

Le battement d’ailes du papillon est un film de Laurent Firode, sorti en 2000 chez nous, et dans lequel Audrey Tautou tient le premier rôle. Cependant, rien à voir avec Amélie Poulain. Et malgré cela, le court-métrage fut vendu en Corée et en Russie sous le titre Le fabuleux destin d’Amélie Poulain 2. Certainement pour profiter de la renommée du film de Jean-Pierre Jeunet.

Enfin, personnellement, si j’avais envie de bien vendre mon film, je ne sais pas si je le ferais passer pour une suite d’Amélie Poulain. Quitte à choisir, autant l’appeler L’Arme Fatale 8.


Le Petit Dinosaure 13 : Vive les amis (2007)


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Pour juger de la qualité d’un film, on peut jeter un œil au nombre de ses suites. 24 pour James Bond. 31 pour Godzilla. 13 pour Star Trek.

Le Petit Dinosaure ne s’en tire pas si mal puisqu’un 14ème épisode est prévu pour cette année.

Malheureusement pour lui, il fait figure d’exception, étant donné que depuis 13 épisodes, l’histoire est sensiblement la même : 1. Ils s’amusent puis se perdent. 2. Ils voyagent en chantant. 3. Ils retrouvent leur chemin.

On espère tout de même qu’ils feront un effort scénaristique pour le prochain et que la bande de Petit Pied devra faire face à quelque chose de plus excitant qu’une mauvaise orientation.

Comme par exemple une météorite géante dans la face qui les réduirait, eux et leur famille, en cendres ; ou encore un « hiver d’impact » qui les forcerait à s’entre-dévorer pour survivre.


Easy Rider 2 / The Ride Back (2012)


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Est-ce possible de faire une suite au cultissime Easy Rider ? Quelle histoire raconter ? Apparemment, pas besoin de se poser tant de questions, il faut juste des thunes, un drapeau américain et des grosses motos.

Easy Rider était une critique acerbe de l’Amérique conservatrice et arriérée des années 50. Et sa suite encense cette même culture et ce mode de pensée pro U.S. anti-libertaire.

C’est aussi logique que de faire une suite à Harry Potter pour nous expliquer qu’en fait, on s’était trompé : Voldemort était gentil.


American Psycho 2 : All American Girl (2002)


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American Psycho, c’est l’histoire d’un golden-boy de Wall Street (de 7h à 20h) accessoirement psychopathe/violeur/bûcheron (à partir de 21H). Christian Bale y excelle dans sa première interprétation de Bateman (elle était facile) et Brett Easton Ellis, auteur du roman initial, nous assure une certaine qualité de scénario.

La suite, elle, traite d’une jeune étudiante (Mila Kunis, au mauvais endroit, au mauvais moment) souhaitant à tout prix avoir 20/20 à ses partiels, et qui sera prête à tout pour y parvenir (coucher et tuer. L’histoire de ma vie).

La transition entre les deux films est rude, mais pour ceux qui ont adoré Urban legends 3 et Mortelle St-Valentin : foncez !


Les Oiseaux 2 / The Birds II : Land’s End (1994)


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Une fois n’est décidément pas coutume : une petite ville est de nouveau attaquée par des oiseaux. The Birds II : Land’s End est en fait, non pas une suite, mais un remake du classique d’Alfred Hitchcock (une réadaptation de la nouvelle originelle pour être plus précis). D’ailleurs, si Tonton Alfred était encore en vie, il y aurait fort à parier qu’il aurait été responsable du premier Sharknado.

Les Oiseaux 2 est signé Alan Smithee, un pseudonyme célèbre utilisé par les réalisateurs hollywoodiens mécontents de leurs films. Je suis pas hyper perspicace, mais là, je me dis que ça pue.


La Grande Évasion 2 : L’histoire enfin révélée (1988)


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En 1963, John Sturges dirige les plus grandes gueules du cinéma — Steve McQueen, James Garner, Richard Attenborough, James Coburn, Charles Bronson, Donald Pleasence — dans un film épique racontant « l’évasion » de 250 personnes d’un camp de prisonniers nazi, via un tunnel creusé sous le Stalag III. Un monument du 7ème art qui connaîtra malgré lui une suite en 1988, avec Christopher – Superman – Reeve dans le rôle principal.

Le film raconte comment d’autres prisonniers du même camp s’évadent en utilisant la même méthode que McQueen & compagnie, les nazis étant décidément aussi souples niveau sécurité que des moniteurs de classe de neige. Une fois dehors, Reeve, aidé de son cousin Winston Churchill (auquel, il ne faut pas se mentir, tous les bébés ressemblent) et de deux autres gradés, s’en va traquer ses bourreaux en Allemagne fasciste.

À noter que Donald Pleasence joue ici le rôle d’un officier de la Gestapo tandis qu’il incarnait un attachant et chauve prisonnier-faussaire-aveugle-évadé-décédé dans la Grande Evasion originale.

 

« – Bonjour, on cherche la logique, la cohérence et la linéarité… Ce serait pour leur péter la gueule ! »
– Jud Taylor et Paul Wendkos, réalisateurs de La grande évasion 2 – L’histoire enfin révélée. 

 

Un téléfilm sans prétention aucune (et heureusement), si ce n’est de succéder à l’un des meilleurs films de tous les temps. Christopher Reeve a osé jouer dans ce long-métrage ; et devient tétraplégique 7 ans plus tard. Décidément le karma…