Shark Exorcist

Un grand requin blanc possédé par Satan

Le mercredi soir, à l’appartement, c’est soirée nanars. Pour vous donner un exemple, la semaine dernière – où on peut dire qu’on s’est fait plaisir –, Mantera (un Transformers-like malaisien où même les colis de carton sont faits en 3D) et Virtual Kickboxing (rien à ajouter) étaient au programme.

Et il y a une réelle différence entre ces nanars du mercredi – films à petits budgets des années 70, remplis à 80% de stock shots et doublés à la truelle – et ceux appelés aujourd’hui – à tort – des nanars. Ainsi, à notre sens, Sharknado n’en est pas un ; s’agissant plutôt là d’un film volontairement mauvais, et profitant de la renaissance du film de genre pour faire son beurre. Et à regarder, c’est pas si fun, croyez nous.

Par contre, celui que tu déniches à 0,50 cts dans un vidéo-club en liquidation ; cette œuvre que la jaquette vend comme étant une perle du cinéma d’action ou comme le premier film de Cyber Kickboxing : ÇA c’est un film dont le visionnage sera, à coup sûr, extraordinaire.

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Nous sommes donc fermement opposés aux actuels mockbusters. Mais étant tout de même de bons samaritains – appelez ça la conscience journalistique –, nous sommes forcés de vous parler de Shark Exorcist.

Shark Exorcist raconte l’histoire d’un grand requin blanc tout bêtement habité par l’esprit de Satan, et apparemment capable de convertir de jeunes innocentes à devenir des femmes-squales afin de semer la terreur dans une petite ville portuaire des United States of America. Who you gonna call ? Le jeune prêtre plutôt beau gosse et son crucifix en carton.

Après Ghost Shark, Dinoshark, Sharknado, Avalanche Sharks, Mega Shark, Sharktopus, Beach Shark, Sharkun sa route, Sharkun son chemin, c’est au tour du Shark Exorcist (réalisé par Donald Farmer) de pointer le bout de son nez.

Une bande-annonce bruitée à la bouche qui donne forcément envie d’en savoir plus.